Prise en charge de la bronchiolite aigüe du nourrisson en médecine générale : étude
qualitative auprès des médecins généralistes des Alpes-Maritimes - CISMeF
Prise en charge de la bronchiolite aigüe du nourrisson en médecine générale : étude
qualitative auprès des médecins généralistes des Alpes-MaritimesDocument
Titre : Prise en charge de la bronchiolite aigüe du nourrisson en médecine générale : étude
qualitative auprès des médecins généralistes des Alpes-Maritimes;
Description : Contexte : La bronchiolite aiguë du nourrisson constitue la maladie respiratoire la
plus fréquente chez l’enfant de moins d’un an. Malgré la CC de 2000, on observe une
grande hétérogénéité des prescriptions en médecine générale. L’objectif de notre étude
était de comprendre les facteurs qui déterminent les choix thérapeutiques dans la
prise en charge de la bronchiolite du nourrisson en soins primaires. br Méthode :
Une étude qualitative par entretiens semi-dirigés individuels a été menée auprès de
14 médecins généralistes dans plusieurs communes des Alpes-Maritimes. Après retranscription
des entretiens, le codage des verbatims sur le logiciel N’vivo a permis d’aboutir
à une analyse thématique des idées. br Résultats : La majorité des médecins prescrit
essentiellement un traitement symptomatique (DRP, éviction du tabac, couchage pro-clive,
alimentation fractionnée), mais une part importante d’entre eux ajoute une prescription
médicamenteuse. Les bronchodilatateurs sont les plus prescrits en présence de sibilants
ou pour tester la réversibilité des symptômes. Le recours à la kinésithérapie respiratoire
n’est pas systématique, elle est prescrite pour améliorer le confort de l’enfant ou
lorsqu’une surveillance par un professionnel s’avère nécessaire. L’éducation des parents
aux gestes thérapeutiques et aux consignes de surveillance est essentielle. Les déterminants
de la prescription sont multifactoriels, et pour une part non clinique. La demande
des parents ressentie par les médecins, les contraintes liées à l’exercice libéral
peut influencer l’attitude thérapeutique du praticien. br Conclusion : Cette étude
montre que l’actualisation des recommandations et la recherche en soins primaires
pourrait permettre de mieux répondre aux problématiques des médecins généralistes.
La diffusion de messages par les autorités de santé à l’intention du grand public
contribuerait à informer les parents et les éduquer aux gestes thérapeutiques.;