Description : Introduction : La violence des patients envers les médecins généralistes est une réalité.
Toutefois, cette violence souffre d’un déficit de judiciarisation de la part des médecins
généralistes. Objectif : Identifier les déterminants à l’origine d’un déficit de judiciarisation
de la violence à l’encontre des médecins généralistes. Méthode : Une étude qualitative
a été menée sous forme d’entretiens semi-dirigés auprès de médecins généralistes dans
la région du Languedoc Roussillon. Le verbatim a fait l’objet d’une analyse thématique
afin d’en déduire un arbre thématique. Résultats : Les médecins généralistes identifient
selon ce travail le temps, la peur, l’ambivalence et un modèle OPE comme déterminants
dans leur décision de ne pas porter plainte en cas de violences subies. Conclusion
: La non judiciarisation des généralistes s’ils sont victimes de violences de la part
de leurs patients, dépend en partie des déterminants identifiés. Une réflexion concernant
une formation sur la judiciarisation des violences pourrait être menée en tenant compte
de ces déterminants;