" /> Place du travail dans la prise en charge de patients présentant un trouble de l'usage sévère de substances psychoactives - CISMeF





Titre : Place du travail dans la prise en charge de patients présentant un trouble de l'usage sévère de substances psychoactives;

URL : http://www.sudoc.fr/232806489

Description : En France, 20 millions de personnes seraient concernés par des conduites addictives. Les études retrouvent une plus faible proportion de consommateurs de substances psychoactives (SPA) chez les personnes ayant un emploi, comparativement aux demandeurs d’emploi. Notre étude avait pour objectif d’étudier les ressentis concernant le travail des patients ayant des troubles de l’usage sévère de SPA et d’évaluer le lien entre les consommations de SPA et le travail. Nous avons réalisé une étude descriptive entre décembre 2017 et mars 2018 auprès de 69 patients hospitalisés en soins de suite et réadaptation addictologique (SSRA) ou en hospitalisation à temps partiel (HTP) addictologique. Les domaines explorés par un auto-questionnaire étaient les caractéristiques socioprofessionnelles et le profil de consommation, les conséquences éventuelles de l’addiction sur le travail et les perspectives professionnelles. Les conditions de travail étaient questionnées de façon objective et subjective. Les patients de notre étude sont insérés professionnellement. Même lorsqu’ils ne se considèrent pas à un poste de sûreté/sécurité, ils estiment que leur travail exige un fort niveau de vigilance. Le stress ressenti (46%) et la charge de travail (60%) sont importants. Le sentiment de reconnaissance est faible ou modéré (74%) mais les patients se sentent utiles dans leur travail (60%). Ils ont peu de difficultés relationnelles, mais lorsque celles-ci sont présentes, elles participent à l’augmentation des consommations de SPA pour 76%. La consommation principale est l’alcool, à visée anxiolytique, surtout en soirée hors travail mais aussi en milieu professionnel pour 62%. L’impact des consommations sur le travail est ressenti par 81%. Le stress au travail est le facteur professionnel pathogène principal. La place à tenir au travail (68%) et la satisfaction au travail (60%) ont une influence protectrice sur les consommations. Le travail est aidant pour 26%. Les attentes envers le travail sont importantes. Les patients ont une envie forte de reprise du travail à l’issue des soins. Cette étude confirme la nécessité de tenir compte du travail dans l’accompagnement des personnes souffrant d’un trouble de l’usage sévère de SPA. Le maintien au poste de travail devrait être questionné en lien avec le médecin du travail.;

Année : 2018;

Détails


Type(s) de ressource(s) :

Indexation :

Spécialité(s) : *********médecine du travail
***médicaments
***psychiatrie
***neurologie
***organisation et administration
***pharmacologie
***chimie
***pharmacie

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25/04/2024


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