Arguments de décision dans le choix par les femmes entre gynécologue, sage-femme ou
médecin traitant dans le suivi gynécologique, le dépistage et le suivi de grossesse
non pathologique: étude chez 126 patientes - CISMeF
Arguments de décision dans le choix par les femmes entre gynécologue, sage-femme ou
médecin traitant dans le suivi gynécologique, le dépistage et le suivi de grossesse
non pathologique: étude chez 126 patientesDocument
Titre : Arguments de décision dans le choix par les femmes entre gynécologue, sage-femme ou
médecin traitant dans le suivi gynécologique, le dépistage et le suivi de grossesse
non pathologique: étude chez 126 patientes;
Description : Introduction : Le suivi gynéco-obstétrical des femmes est réalisable par les gynécologues-obstétriciens
(GO), mais également en absence de complication par les médecins traitants (MT) et
les sages-femmes (SF). L’objectif principal était de rechercher des facteurs qui entrent
en jeu dans le choix du praticien par les patientes. L’objectif secondaire était de
déterminer les caractéristiques du praticien idéal du point de vue des patientes.
Méthode : Il s’agissait d’une étude quantitative descriptive, observationnelle, multicentrique
par auto questionnaire à réponses fermées réalisée dans 5 laboratoires d’analyses
médicales dans l’Hérault et le Gard, intéressant les femmes majeures volontaires se
rendant aux laboratoires. Résultats : 126 questionnaires sur les 160 distribués ont
été analysés. Le premier examen gynécologique était effectué par un GO à 77,8 %. Le
suivi habituel était réalisé pour 19 % des femmes par leur MT pour 5,6 % par une SF.
Un tiers des femmes ne savait pas si leur MT pratiquait la gynécologie, et 69,8 %
de leurs MT n’avait pas abordé la question du Frottis Cervico Utérin (FCU). Les femmes
MT pratiquaient plus que les hommes, davantage en zone urbaine que rurale. Seules
46,8 % des femmes pensaient que leur MT pouvait réaliser un FCU. 1/3 des patientes
rapportaient une gêne due au lien partagé avec leur MT. Les 3 critères du bon examinateur
les plus cités étaient la confiance, un temps d’examen suffisant et de proposer une
consultation rapprochée. Conclusion : L’activité gynécologique des MT et des SF libérales
est limitée par manque de communication sur leur aptitude au suivi et au dépistage
auprès des patientes. Pour compenser une démographie médicale alarmante chez les spécialistes,
le premier objectif à atteindre est de mieux informer les patientes;