Description : Introduction : Les femmes en situation d'obésité peuvent avoir recours à la PMA. Les
données de la littérature sur l'impact de l'obésité sur les résultats de FIV sont
controversées. Les objectifs de notre étude sont d’évaluer l’impact de la sévérité
de l’obésité sur le taux de naissance vivante issu des transferts d’embryons frais
et congelés obtenus après FIV (objectif principal), d’évaluer le rang du transfert
ayant permis cette naissance, d’exprimer un taux cumulé comprenant la totalité des
tentatives, de détailler les résultats en fonction des embryons frais ou congelés,
et de déterminer l’impact de l’obésité sur le taux de fausse couche (objectifs secondaires).
Méthodes : Il s'agit d'une étude rétrospective, monocentrique, menée chez les femmes
prises en charge pour FIV ( /- ICSI) dans le service de Médecine de la Reproduction
du CHU de Montpellier et ayant un IMC dans leur dossier. Résultats : Les données de
1729 patientes ont été analysées, soit 2580 cycles de stimulation. 164 femmes présentaient
une obésité, 38 une obésité modérée ou sévère. Après ajustement, ni l’obésité ni la
sévérité de l’obésité n’ont d’impact significatif sur le taux de naissance vivante
et ce quel que soit le cycle, ni sur le rang de transfert, ni sur le taux de fausse
couche. Les naissances vivantes sont obtenues indifféremment avec des embryons frais
ou congelés. Conclusion : Nos résultats suggèrent que la sévérité de l'obésité n'a
pas d'impact sur le taux de naissance vivante en FIV, devant inciter les centres de
PMA à ne plus refuser systématiquement les femmes en situation d'obésité. Néanmoins,
la perte de poids doit être encouragée pour diminuer la morbidité obstétricale;