Description : Objectif : Déterminer le pourcentage d’étudiante sage-femme inscrite en 5ème année
qui change de contraception au cours de leur étude, l’influence de leurs études dans
ce changement, décrire leur contraception et les éventuels accidents contraceptifs
survenus durant le cursus. Matériels et méthodes : Etude observationnelle, descriptive,
quantitative, multicentrique via un questionnaire anonyme en ligne du 4 janvier 2018
au 9 février 2018, dans sept écoles sage-femme de la région Auvergnes Rhône-Alpes
et de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur. Résultats : 80 questionnaires ont été
analysés et 55% des étudiantes sage-femme avaient changé de contraception au cours
de leurs études sage-femme. Ces étudiantes qui ont effectué un changement contraceptif,
abandonnent la pilule pour se tourner majoritairement vers une contraception de longue
durée et de meilleure observance et persistance (dispositif intra utérin). Ces étudiantes
qui avaient changé de contraception ont coté l’influence des études sage-femme dans
ces modifications grâce à une échelle numérique de zéro ( aucune influence) à 10
( influence majeure). Les résultats montrent que cette influence était non négligeable
avec une moyenne de 6,9 et un écart-type de 2,7. Cette influence était due selon elles
à l’acquisition de nouvelles connaissances sur la contraception (84%) et également
aux changements dans le rythme de vie liés aux gardes pendant les stages (77%). Parmi
les étudiantes interrogées 35% ont eu recours à la contraception d’urgence hormonale
et 44% d’entre elles l’expliquaient par un échec de contraception. Conclusion : Les
résultats obtenus mettent en avant l’importance de l’adaptation du contraceptif au
mode vie, ainsi que la nécessité d’une éducation des jeunes à la contraception et
à la prévention des conduites sexuelles à risque. Les sages-femmes, en s'appuyant
sur leurs nouvelles compétences ont un rôle à jouer.;