Description : En France, l’infertilité touche un couple sur six. Le retard à la parentalité ne cesse
d’augmenter et par conséquent retarde le diagnostic. Le médecin généraliste est le
professionnel de premier recours. Objectif : analyser les pratiques déclarées des
médecins généralistes concernant la consultation du couple infertile. Objectif secondaire
: recenser les difficultés des médecins sur le sujet et apporter des solutions. br
Méthode : br Enquête de pratique pendant 4 mois via un questionnaire informatisé
envoyé via une mailing list. Au total, 300 mails envoyés aux médecins généralistes
libéraux installés. Questionnaire comportant 23 questions courtes destinées à évaluer
les pratiques concernant l’infertilité. br Résultats : br 33 réponses analysables
ont été obtenues : 22 femmes et 11 hommes. 40% exerçaient en milieu urbain, 27 % en
semi rural et 33 % en zone rurale. 76 % des praticiens réalisent les suivis gynécologiques.
73 % considèrent peu connaître l’infertilité. Les examens sont prescrits en moyenne
12 mois après le début du désir de grossesse. 15 % adressent directement aux spécialistes.
Chez la femme, l’échographie pelvienne est prescrite par 89 % des médecins. Chez l’homme,
le spermogramme est prescrit par 90 % des médecins de l’étude. 97 % des médecins avouent
avoir un rôle de conseil majoritairement sur l’accompagnement psychologique et la
réassurance. 44 % constataient un manque de lien avec les centres d’AMP. 91 % aimeraient
la mise en place d’une fiche de synthèse d’aide à la prescription du bilan initial
et 56 % une fiche de liaison avec les centres de PMA. br Conclusion : br Dans la
prise en charge de l’infertilité, les généralistes ont un rôle majeur de soutien,
de conseil et d’accompagnement des couples grâce à la prévention primaire. Cependant
le lien avec les centres d’AMP doit être renforcé car les généralistes sont les «
pivots » d’une prise en charge indispensable dès que le sujet de la fertilité est
abordé.;