Prévalence et incidence de l’insuffisance surrénale primaire, secondaire et postcorticothérapie.Conséquences
: Insuffisance surrénale aigue, morbi-mortalité - CISMeF
Prévalence et incidence de l’insuffisance surrénale primaire, secondaire et postcorticothérapie.Conséquences
: Insuffisance surrénale aigue, morbi-mortalitéDocument
Titre : Prévalence et incidence de l’insuffisance surrénale primaire, secondaire et postcorticothérapie.Conséquences
: Insuffisance surrénale aigue, morbi-mortalité;
Description : La prévalence de l’insuffisance surrénale primaire est estimée entre 82-144/million,
avec une nette prédominance de l’insuffisance surrénale auto-immune chez l’adulte
et des causes génétiques, en particulier déficit enzymatique surrénalien, chez l’enfant.
La prévalence de l’insuffisance surrénale secondaire est estimée entre 150-280/million.
Le déficit post-corticothérapie en serait la première cause, même si l’incidence de
déficit cliniquement significatif au sevrage du traitement par corticoïde est très
diversement appréciée. Les données sur la mortalité de l’insuffisance surrénale sont
contradictoires, certaines études notamment suédoises, suggérant une surmortalité
d’un facteur 2 par rapport à la population générale. Ce qui semble cependant concordant
est l’existence d’une surmortalité chez les sujets jeunes liée aux infections et/ou
dans un contexte d’insuffisance surrénalienne aigüe. L’insuffisance surrénale aiguë
est une situation touchant aussi bien les patients en insuffisance surrénale primaire
que secondaire. L’incidence de l’insuffisance surrénale aigue, évaluée le plus souvent
sur la base d’études rétrospectives européennes, est entre 6 et 8 épisodes pour 100
patients-année. Une étude prospective rapporte 0,5 décès pour 100 patients-années
dans un contexte d’insuffisance surrénale aiguë. La morbidité à long terme liée à
l’insuffisance surrénale varie suivant les études. Elle est cependant difficile à
dissocier dans les études rétrospectives disponibles d’une substitution glucocorticoïde
supra-physiologique qui augmenterait le risque vasculaire ou la déminéralisation osseuse
parfois rapportées. Plusieurs études concordent pour démontrer une altération de la
qualité de vie, aussi bien dans les dimensions physiques que mentales, dans l’insuffisance
surrénale primaire comme secondaire.;