Description : ATRIPLA a l’AMM dans le traitement de l’infection par le VIH-1 chez l’adulte contrôlé
virologiquement par une association d’antirétroviraux en cours depuis plus de trois
mois. Les patients ne doivent pas avoir présenté d’échec virologique avec un traitement
antirétroviral antérieur et il doit être établi que ces patients n’ont pas archivé,
avant l’initiation de leur premier traitement antirétroviral, de souches virales mutantes
conférant une résistance significative à l’un des trois composants d’ATRIPLA.
ATRIPLA ne devrait plus faire l’objet d’instauration de traitement en raison de :
- la toxicité neurologique (lié à l’éfavirenz) et de la toxicité rénale et sur le
métabolisme phospho-calcique (lié au fumarate de ténofovir disoproxil) de cette association
fixe; - de l’existence d’alternatives thérapeutiques mieux tolérées et au moins
aussi efficaces, telles que les combinaisons à base d’inhibiteur de l'intégrase
(dolutégravir, elvitégravir, raltégravir). Il représente une option thérapeutique
de deuxième intention. Il doit être utilisé sous surveillance de la fonction rénale
et du métabolisme phospho-calcique. De plus, une bonne observance du traitement est
recommandée en raison de la barrière génétique basse de l’éfavirenz. Le service médical
rendu par ATRIPLA reste important dans l’indication de l’AMM...;