Libellé préféré : neurones dopaminergiques;
Synonyme CISMeF : Neurones à dopamine;
Traduction automatique Wikipédia : Neurone dopaminergique;
Lien Wikipédia : https://fr.wikipedia.org/wiki/Neurone dopaminergique;
Identifiant d'origine : D059290;
CUI UMLS : C1512035;
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Type(s) sémantique(s)
Voir aussi (proposés par CISMeF)
N3-AUTOINDEXEE
Caractérisation de la vulnérabilité sélective des neurones dopaminergiques dans le
contexte de la maladie de Parkinson
https://papyrus.bib.umontreal.ca/xmlui/handle/1866/21860
La maladie de Parkinson (MP) est une maladie neurodégénérative dont les symptômes
moteurs caractéristiques sont causés par la mort des neurones dopaminergiques de la
substance noire compacte (SNc) dans le mésencéphale. Dans environs 15% des cas, des
mutations dans des gènes encodant des protéines telles que Parkin, Pink1, DJ-1, α-synucléine,
LRRK2 ou GBA, sont responsable de l’apparition de la maladie. Ces gènes sont impliqués
dans des processus physiologiques comme la mitophagie, la fonction lysosomiale, la
réponse au stress oxydatif, la présentation antigénique mitochondriale ou le transport
axonal. De manière intéressante, ces processus ont tous un impact direct ou indirect
sur la capacité des neurones à produire l’énergie nécessaire à leur survie, ainsi
que sur leur niveau basal de stress oxydatif. Une des questions centrales dans l’étude
de la MP est de savoir pourquoi des altérations dans des processus aussi généraux
mènent à la mort sélective de petits groupes de neurones dans le cerveau, tels que
les neurones dopaminergiques de la SNc. La comparaison de ces neurones à leurs voisins
de l’aire tegmentaire ventrale (VTA) qui sont eux aussi dopaminergiques, mais bien
moins affectés dans la MP, est un des exemples les plus flagrants de cette vulnérabilité
sélective. Une hypothèse récente suggère que certaines caractéristiques propres aux
neurones dopaminergiques de la SNc mettraient une immense pression sur leurs capacités
bioénergétiques, ce qui les rendrait sélectivement vulnérables à tout stress supplémentaire.
Par exemple, ces neurones auraient tendance à former des dérivés toxiques de la dopamine
dans des conditions de stress, ce qui impacterait négativement leur capacité à produire
efficacement leur énergie.[...] À l’aide de la sémaphorine 7A, un facteur de guidage
axonal, nous avons réduit la taille de cette arborisation et réduit du même coup les
besoins énergétiques et la vulnérabilité de ces neurones. Dans un deuxième temps,
nous avons évalué ces mêmes paramètres chez des neurones de souris KO pour Parkin,
Pink1 ou DJ-1 et montré que les neurones de la SNc KO pour Parkin sont plus vulnérables
aux conditions de culture et sont moins efficaces pour produire leur énergie. Dans
un dernier temps, nous avons démontré, in vivo cette fois, que les neurones dopaminergiques
de la SNc ont une arborisation axonale de taille plus importante que ceux de la VTA
et avons utilisé le KO conditionnel du récepteur D2 pour augmenter encore plus l’étendue
de cette arborisation axonale. Dans ce modèle, nous avons montré que les neurones
de la SNc sont plus vulnérables aux lésions à la 6-OHDA, mais pas à la surexpression
d’α-synucléine. Dans son ensemble, cette thèse amène pour la première fois des preuves
directes que la taille de l’arborisation axonale est un facteur majeur dans la vulnérabilité
sélective des neurones dopaminergiques de la SNc dans le contexte de la MP.
2019
Papyrus - Université de Montréal
Canada
thèse ou mémoire
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Maladies
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