Description : Objectif : Le but de notre travail était d'analyser le profil des patientes, le déroulement
de la grossesse, et la survenue de complications maternelles, foetales et néonatales
selon 3 niveaux de traitement du diabète gestationnel : le suivi seul de règles hygiéno-diététiques,
le recours à une insulinothérapie à faible dose, le recours à un insulinothérapie
à forte dose. Matériel et méthodes : Une études rétrospective a été réalisé au Centre
Hospitalier Universitaire d'Angers sur la période du 12 juin 2007 au 19 janvier 2009.
Les patientes inclues dans l'étude présentaient une grossesse simple compliquée d'un
diabète gestationnel. Les dossiers de 94 patientes ont été étudié : 54 patientes ont
bénéficié d'un traitement par seules recommandations hygiéno-diététiques (groupe RHD),
19 patientes ont bénéficié d'une insulinothérapie à faible dose ( 0,25 UI/Kg/j) et
18 patientes ont bénéficié d'une insulinothérapie à foret dose ( 0,25 UI/Kg/j). Résultats
: Les patientes qui ont eu recours à une insulinothérapie (et à fortiori une insulinothérapie
à forte dose) présentait une IMC plus élevé avant la grossesse. (IMC médian dans le
groupe RHD de 25,6 Kg/m2 versus 27,1 dans le groupe insuline 0,25 UI/Kg/j versus
29,1 dans le groupe insuline 0,25 UI/Kg/j, différence non significative). Les femmes
qui ont présenté un diabète gestationnel équilibré par insulinothérapie ont été diagnostiqué
et prise en charge plus tôt (le terme de la première consultation diabétologique était
de 31,5 SA dans le groupe RHD, de 30,9 SA dans le groupe insuline 0,25 UI/Kg/j et
de 28,4 SA dans le groupe insuline 0,25 UI/Kg/j (p 0,05). Nous n'avons pas observé
de différence concernant la survenue de complications maternelles et foetales pendant
la grossesse. L'accouchement était plus précoce chez les femmes du groupe avec de
l'insuline 0,25 UI/Kg/j (38,6 SA versus 39,3 SA dans les autres groupes). Le taux
de déclenchement artificiel du travail était supérieur chez les patientes traité par
insuline (33,3% dans les groupes avec insuline versus 19,3% dans le groupe RHD). Conclusion
: Les patientes ayant recours à une insulinothérapie à forte dose, prises en charge
précocement, ne sont pas plus à risque de complications lors de leurs grossesses.
A la naissance, les enfants nés de ces mères ne présentent pas plus de complications.;