" /> Traitement de l’hépatite C : variations temporelles et régionales de la part des primo-prescriptions d’antiviraux à action directe par les médecins généralistes et facteurs associés, projet ANRS Fantasio 2, France hexagonale, 2019-2022 - CISMeF





Titre : Traitement de l’hépatite C : variations temporelles et régionales de la part des primo-prescriptions d’antiviraux à action directe par les médecins généralistes et facteurs associés, projet ANRS Fantasio 2, France hexagonale, 2019-2022;

URL : http://beh.santepubliquefrance.fr/beh/2024/16-17/2024_16-17_6.html

Description : Introduction – Depuis mai 2019, la primo-prescription des antiviraux à action directe (AAD) pour le traitement de l’hépatite C, initialement réservée aux spécialistes exerçant à l’hôpital, a été élargie à l’ensemble des médecins, pour les personnes éligibles à une prise en charge (PEC) simplifiée. Nos objectifs étaient de décrire les variations temporelles et régionales de la part des primo-prescriptions d’AAD effectuées par les médecins généralistes (MG) libéraux et d’en étudier les facteurs associés en France hexagonale entre 2019 et 2022. Méthodes – Les personnes adultes résidant en France hexagonale ayant reçu une primo-prescription d’AAD entre mai 2019 et décembre 2022 ont été identifiées dans le Système national des données de santé (SNDS). Le pourcentage de personnes avec une primo-prescription d’AAD par un MG a été décrit, globalement et par région, ainsi que les facteurs associés à ce type de prescriptions chez les personnes éligibles à une PEC simplifiée (régression logistique). Résultats – Parmi les 22 353 personnes identifiées, 1 101 (4,9%) ont reçu une primo-prescription d’AAD par un MG. Le pourcentage de primo-prescriptions d’AAD par un MG variait de 2,7% en Pays de la Loire à 8,3% dans le Grand Est. Chez les 15 938 personnes éligibles à une PEC simplifiée, ce type de prescription concernait 855 personnes (5,4%). En analyse multivariée ajustée sur la région de résidence, la primo-prescription d’AAD par un MG était plus fréquente chez les personnes ayant reçu des traitements de substitution aux opiacés, et moins fréquente chez celles bénéficiant de l’aide médicale de l’État (AME) ou résidant dans un désert médical. Conclusion – La primo-prescription des AAD en médecine générale demeure très minoritaire en France hexagonale, avec des différences marquées selon les régions. Dans l’objectif d’élimination de l’hépatite C, il est important de soutenir et d’encourager cette pratique, en particulier dans les territoires où le maillage de soins de santé de proximité reste suffisant.;

Année : 2024;

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Spécialité(s) : *********infectiologie
*********santé publique
******hépatologie
******virologie
***épidémiologie
***médicaments
***biostatistiques
***transmission maladie
***organisation et administration
***chimie
***pharmacie
***technologies pour la santé
***médecine de famille
***gastroentérologie
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04/06/2025


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