Description : Introduction : L'année 2020 a été marquée par une pandémie mondiale avec des répercussions
importantes sur le système de santé et sur la santé de la femme, notamment sur la
prise en charge des IVG. En France, des nouvelles recommandations de la HAS permettent
la réalisation des IVG jusqu'à 9SA à domicile. L'objectif principal est d'évaluer
l'impact du COVID-19 sur le terme moyen des IVG et sur la méthode et le lieu de réalisation
de celles-ci. Materiel et méthodes : Il s'agit d'une étude descriptive quantitative
et qualitative, rétrospective, monocentrique et multisites au sein du CHU de Strasbourg
comprenant le CMCO et le site de Hautepierre avec des données de 2019 à 2021 extraites
du logiciel Diamm. Résultats : Il y a eu une baisse des IVG à Strasbourg en 2020.
La moyenne d'âge gestationnel est restée stable, sans augmentation significative des
IVG tardives ( 12SA). Les IVG précoces ( 7SA) représentent toujours une part importante
des IVG. Il y a eu en 2020 une augmentation significative des IVG à domicile pendant
la pandémie et qui persiste en 2021. Il existait différentes caractéristiques communes
aux patientes qui choisissent une IVG à domicile. Conclusion : A la suite des recommandations
françaises, l'organisation du pôle de Gynécologie-Obstétrique du CHU de Strasbourg
a permis la continuité de l'accès à l'IVG. L'augmentation des IVG à domicile pourrait
être bénéfique pour les patientes et pourrait impliquer les médecins généralistes
dans la prise en charge.;