Description : En février 2018, l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé
(ANSM) a préconisé la recherche systématique d'un déficit en dihydropyridine deshydrogenase
(DPD) pour tout patient concerné par une chimiothérapie intégrant une fluoropyrimidine
afin d'éviter certaines toxicités très graves chez des patients déficitaires en DPD,
enzyme qui contribue â l'élimination par l'organisme de ces médicaments. BR L'Institut
national du cancer (INCA) et la Haute Autorité de santé (HAS) ont publié des recommandations
sur les modalités de recherche de ce déficit en enzyme DPD, dans le cadre de chimiothérapies
comportant une fluoropyrimidine. En pratique, depuis le 18 décembre 2018, l'INCA et
la HAS recommandent la mesure de l'uracilémie. Cependant la prise en compte de ces
recommandations semble variable et hétérogène selon les établissements de santé.
br Les ARS sont donc sollicitées pour relayer cette information et proposer des mesures
concrètes à mettre en oeuvre dans les services utilisateurs des fluoropyrimidines
(5-FU et capécitabine). Ces informations concernent les prescripteurs de 5-FU et de
capécitabine (oncologues, cancérologues et hématologues), les biologistes médicaux,
les pharmaciens de PUI et les infirmiers chargés de l'administration de ces médicaments.
L'ARS informera également les pharamciens d'officine, où la capécitabine peut être
dispensée, des mesures qui leur sont applicables.;