Description : Objectif : l’objectif de cette étude est de déterminer s’il existe ou non un lien
entre le vécu des études de sage-femme et l’encadrement des étudiants sages-femmes
sur le terrain de nos jours. De plus, elle a permis de rendre compte de l’état de
conscience des sages-femmes concernant les chiffres d’enquête bien-être étudiant et
d’apporter des pistes d’améliorations concernant l’encadrement. Méthode : L’étude
est quantitative, descriptive, multicentrique de type transversal accompagnée de trois
parties qualitatives. Un questionnaire en ligne a été diffusé par contact direct avec
les sages-femmes cadres, sages-femmes de Protection maternelle et infantile (PMI)
et sages-femmes libérales. Résultats : le taux de réponse au questionnaire est de
24,1%. Discussion et conclusion : les sages-femmes mettent en évidence un vécu assez
bon des études malgré l’existence de situations parfois limites ou maltraitantes.
Elles affirment que les études de sages-femmes sont stressantes mais que la profession
l’est également. L’encadrement reçu durant les études impacte directement leur manière
d’encadrer aujourd’hui. Elles ont pour objectifs de ne pas reproduire les mauvais
comportements vécus lors des études et s’orientent vers une approche bienveillante
de l’encadrement. De plus, elles sont en demande d’outils pour l’améliorer : formation,
carnet de suivi des compétences acquises, plus de communication avec les écoles, statut
de tuteur ou maitre de stage. Ces aides supplémentaires permettraient aux sages-femmes
de se rendre plus efficaces dans la transmission de leur art.;