Description : Ce risque est connu depuis les années 2010. Une étude épidémiologique conduite par
l’Assurance maladie et publiée en 2018 a permis de mesurer ce risque, qui, à forte
dose est multiplié : par 7 au-delà de 6 mois de traitement par 20 après 5
années de traitement. Le risque de méningiome s’intensifie donc à mesure que la dose
et la durée du traitement par acétate de cyprotérone augmentent. Androcur et ses
génériques étant utiles pour prendre en charge certaines pathologies qui peuvent avoir
un retentissement important sur la qualité de vie des personnes (notamment l’hirsutisme
féminin majeur d’origine non tumorale ou le traitement de certaines formes de cancer
de la prostate), leur commercialisation en France n’est pas remise en cause. Pour
autant, à la lumière des résultats de l’étude épidémiologique de l’Assurance maladie,
en 2018 l’ANSM a constitué un comité scientifique spécialisé temporaire (CSST) pour
revoir et modifier les conditions d’utilisation et de prescription de ces médicaments
afin de limiter le risque de méningiome...;