Dysphonie des enfants d’âge scolaire (5-12 ans) : intérêt de la création et de la
diffusion d’une plaquette informative à destination des médecins généralistes - CISMeF
Dysphonie des enfants d’âge scolaire (5-12 ans) : intérêt de la création et de la
diffusion d’une plaquette informative à destination des médecins généralistesDocument
Titre : Dysphonie des enfants d’âge scolaire (5-12 ans) : intérêt de la création et de la
diffusion d’une plaquette informative à destination des médecins généralistes;
Description : La dysphonie chez les enfants intervient principalement lors de l’entrée à l’école
et engendre des conséquences dommageables sur le plan psychosocial, scolaire, personnel
et à plus long terme une altération vocale persistante et handicapant l’individu dans
sa fonction communicative. Aujourd’hui, les médecins généralistes sont les acteurs
médicaux les plus représentés auprès de la population pédiatrique, ils doivent donc
être en mesure de repérer une altération vocale et d’orienter l’enfant vers un médecin
ORL ou un phoniatre. Or, le domaine vocal est peu connu et peu référencé auprès des
médecins. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’intérêt de la diffusion, auprès
des médecins généralistes, d’une plaquette recensant des connaissances sur la dysphonie
pédiatrique, dans l’optique d’un meilleur dépistage. Pour ce faire, une plaquette
a été élaborée puis distribuée à 17 médecins généralistes de Normandie avec un questionnaire
permettant de récolter des données sur l’utilité de ce support ainsi que sur leur
sensibilité à la voix lors des consultations. Les résultats révèlent de manière générale,
que les médecins généralistes considèrent négativement ou de façon neutre l’attention
qu’ils portent à la voix de l’enfant et que la plaquette de sensibilisation présente
un réel intérêt en termes d’apport de connaissances et de potentielle modification
de leur comportement à venir lors des consultations. Toutefois, la taille de l’échantillon
ne permet pas une généralisation des résultats. Cette étude pourrait donc faire l’objet
d’une reprise sur une cohorte plus étendue. Il serait également intéressant de réaliser
une même plaquette que les médecins pourraient distribuer aux parents.;