Les proches des patients présentant un trouble de l’usage de l’alcool : Un angle mort
de la surveillance du médecin généraliste ? Exploration des pratiques des médecins
généralistes de L’Île de La Réunion - CISMeF
Les proches des patients présentant un trouble de l’usage de l’alcool : Un angle mort
de la surveillance du médecin généraliste ? Exploration des pratiques des médecins
généralistes de L’Île de La RéunionDocument
Titre : Les proches des patients présentant un trouble de l’usage de l’alcool : Un angle mort
de la surveillance du médecin généraliste ? Exploration des pratiques des médecins
généralistes de L’Île de La Réunion;
Description : Introduction : Les conséquences sanitaires et sociales des troubles de l’usage de
l’alcool à La Réunion sont graves et se concentrent sur la part la plus défavorisée
de sa population. Le contexte historique et culturel favorise une consommation singulière.
Cela impacte l’entourage du consommateur qui regrette un défaut de prise en charge.
Leur souffrance est décrite par le concept de co-dépendance qui explique la complexité
de ces situations. La parole est donnée aux médecins généralistes Réunionnais pour
qu’ils livrent leurs expériences, ressentis et attentes concernant la prise en charge
de ces proches. Méthode : Étude qualitative phénoménologique analysant les entretiens
semi dirigés de neufs médecins généralistes libéraux exerçant à La Réunion. Résultats
: Volontaires mais souvent inexpérimentés, les participants méconnaissent le concept
de codépendance. Ils expriment de l’empathie pour cette population fragile et ils
font du médecin traitant un acteur central de l’accompagnement des patients en demande
de suivi. L’émancipation du proche dépend majoritairement du sevrage du buveur, tache
vécue comme complexe et difficile. Des contraintes multiples impactent le travail
du généraliste et les proches en souffrance limitant leur repérage et suivi. Conclusion
: Les approches des participants discordent avec les recommandations de prise en charge
plaçant l’entourage au centre d’un processus où le sevrage des TUA n’est pas impératif.
L’éducation des médecins et de la population ainsi qu’un meilleur repérage des ressources
semblent utiles.;