Description : Alors que l’on identifiait de plus en plus d’espèces animales sensibles à l’infection
par le SARS-CoV-2 dans les conditions naturelles ou expérimentales, le risque de zoonose
a été suspecté par l’Académie nationale de médecine dès l’origine de la pandémie,
puis confirmé lorsque les Pays-Bas ont démontré une contamination de l’Homme par des
visons d’élevage. Par la suite, plusieurs cas de contaminations animales par différents
variants de SARS-CoV-2 d’origine humaine ont été rapportés, touchant une grande diversité
d’espèces parmi les animaux de compagnie, d’élevage (mustélidés) ou de la faune sauvage.
Des animaux de zoo (grands félins, grands singes, hippopotame, loutre) ont été contaminés
par leurs soigneurs. En Inde, un léopard sauvage en liberté a été contaminé par le
variant Delta. Bien que les cas de contamination de chiens et de chats par l’Homme
soient sporadiques, la constitution d’un réservoir de virus chez les chats nomades
reste possible en raison de leurs contacts avec la faune liminaire d’origine sauvage,
encore peu étudiée, et de la sensibilité des félidés aux différents variants du SARS-CoV-2.
Parmi des nouveaux animaux de compagnie, une infection naturelle chez deux lapins
par le SARS-CoV-2 a été rapportée en France.;