" /> Avis relatif à la prophylaxie des infections bactériennes invasives chez les patients traités par inhibiteurs du complément (éculizumab, ravulizumab, pegcécatoplan) - CISMeF





Titre : Avis relatif à la prophylaxie des infections bactériennes invasives chez les patients traités par inhibiteurs du complément (éculizumab, ravulizumab, pegcécatoplan);

URL : https://www.hcsp.fr/explore.cgi/avisrapportsdomaine?clefr=1175

Description : Les traitements par inhibiteurs du complément accroissent le risque d’infections invasives à germes encapsulés : méningocoque, pneumocoque et Haemophilus influenzae de type b chez les personnes recevant ce type de traitement. Le Haut Conseil de la santé publique (HCSP) met à jour l’avis du 13 novembre 2020 relatif aux recommandations, pour les personnes recevant un traitement par ravulizumab (Ultomiris ) eculizumab (Soliris ) et émet des recommandations pour les patients recevant un traitement par pegcécatoplan (Aspaveli ) : Afin de prévenir le risque d’infections invasives à germes encapsulés chez les personnes devant être traitées par un inhibiteur du complément, le HCSP recommande : La vaccination (ou sa mise à jour) contre Neisseria meningitidis de sérogroupe A, C, W, Y et B, Streptococcus pneumoniae et Haemophilus influenzae de type b selon les recommandations de la Haute Autorité de santé. Cette vaccination doit être réalisée au moins 2 semaines avant l’initiation du traitement ; La vaccination contre Neisseria meningitidis de sérogroupe A, C, W, Y et B de l’entourage des patients traités ; Une antibioprophylaxie par la pénicilline V (macrolides en cas d’allergie à la pénicilline). Pour les personnes dont le traitement par anti complément doit être prescrit sans délai et chez lesquelles le statut vaccinal est incomplet, l’antibioprophylaxie doit être poursuivie au moins jusqu’à 2 semaines après l’administration des schémas de primo-vaccination ou des doses de rappel. Si cette antibioprophylaxie est prescrite pendant toute la durée du traitement, elle doit être poursuivie, en cas d’arrêt du traitement, jusqu’à 5 demi-vies du médicament inhibiteur du complément après l’arrêt de ce dernier.;

Année : 2022;

Détails


Type(s) de ressource(s) :

Indexation :

Spécialité(s) : ******infectiologie
***médicaments
***allergologie et immunologie
***psychologie
***pharmacologie
***chimie
***bactériologie
***pharmacie

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29/04/2024


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