Description : Contexte et Objectifs : La contraception par DIU chez les nullipares a obtenu l'AMM
en 2004. Depuis, le paysage contraceptif et les pratiques ont évolué. L'objectif de
l'étude était d'observer les freins à la contraception par DIU chez les nullipares,
que ce soit au niveau des croyances des femmes ou des pratiques des professionnels.
Matériels et Méthode : Un questionnaire a été diffusé aux femmes via les réseaux sociaux,
un autre aux médecins généralistes, sages-femmes et gynécologues, par mail. Résultats
: 1673 femmes ont répondu au questionnaire, 7,4% d'entre elles pensaient que la contraception
par DIU chez les nullipares n'est pas possible, ce qui témoigne d'une amélioration
de l'information, bien loin des 54% de l'étude FECOND réalisée en 2010. La satisfaction
des nullipares utilisant les DIU et SIU était importante, ces dernières étant désormais
rarement confrontées à des refus de pose et de prescription. Parmi les 231 praticiens
interrogés, 68,4% d'entre eux posaient des DIU, dont la quasi-totalité le proposaient
également aux nullipares. Parmi les professionnels qui ne posent pas de DIU, la moitié
ne se sentait pas assez formée. Conclusion : Les croyances et réticences concernant
la contraception par DIU chez les nullipares ont fortement diminué ces dernières années
mais l'information n'est pas optimale et les professionnels ne s'estiment pas assez
formés. (4e de couverture);