" /> Prise en charge des personnes transidentitaires en médecine générale - CISMeF





Titre : Prise en charge des personnes transidentitaires en médecine générale;

URL : https://pepite-depot.univ-lille.fr/RESTREINT/Th_Medecine/2021/2021LILUM296.pdf

Description : Contexte : Les médecins généralistes peuvent jouer de multiples rôles dans l’accompagnement de patients transidentitaires : un premier recours dans un questionnement de genre, un interlocuteur de confiance lors de l’expression d’un souhait de transition et un coordinateur des différents intervenants dans un parcours de transition. Cependant, peu d’études ont été réalisées sur cet accompagnement par les médecins généralistes. L’objectif principal de ce travail était de décrire la prise en charge des patients transidentitaires en consultation de médecine générale. Méthode : Il s’agissait d’une étude transversale, observationnelle, descriptive, quantitative de type enquête de pratique. Un tirage au sort de 350 médecins généralistes ayant une activité libérale et exerçant dans la région des Hauts-de-France, a été fait à partir des praticiens retrouvés sur le site les « Pages jaunes ». Le lien vers un questionnaire anonyme réalisé sur limesurvey leur a été envoyé par mail. Celui-ci abordait leurs critères sociodémographiques, leur formation sur la transidentité, leur nombre de patients transidentitaires, le questionnement de genre, la recherche de comorbidités psychiatriques et les intervenants dans un parcours de transition. Résultats : 59 médecins généralistes ont entièrement répondu au questionnaire. 47,5% d’entre eux ont pris en charge au moins un patient transidentitaire. La majorité soit 89,8% n’ont pas bénéficié de formation sur la transidentité. 91,5% des participants ne questionnent pas leur patient sur leur genre avec une majorité de 54,2% qui définissent le genre du patient selon celui de leur état civil. Les questionnements de genre sont surtout constatés à l’âge adulte ou en péri pubertaire. La question de l’orientation sexuelle chez cette patientèle est faite par un médecin sur deux. Les comorbidités psychiatriques sont recherchées par la majorité soit 57,6% des médecins et l’utilisation des critères DSM5 pour le diagnostic de dysphorie de genre n’est faite que par un participant. [...];

Année : 2021;

Détails


Type(s) de ressource(s) :

Indexation :

Spécialité(s) : ***médecine de famille

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03/05/2024


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