Description : La pandémie COVID-19 a fortement impacté le réseau de soins primaires mondial durant
l’année 2020. Nous avons voulu savoir si les confinements successifs avaient eu une
influence sur le nombre de consultations aux urgences pour des symptômes d’origine
cardiovasculaire. Notre critère de jugement principal était donc le nombre de consultations
aux urgences pour motif cardiovasculaire et nos critères de jugement secondaires étaient
le délai entre l’apparition des symptômes et la consultation aux urgences ainsi que
la mortalité intra hospitalière durant l’année 2019 (sans pandémie) et l’année 2020.
Il s’agit d’une étude rétrospective monocentrique. 634 patients ont été inclus et
répartis en 2 groupes 2019 et 2020. Nous avons comparé les groupes grâce à plusieurs
critères notamment les caractéristiques des patients (âge, sexe, antécédents, mode
de vie), l’examen clinique et paraclinique, le diagnostic et l’orientation finale
du patient. Au total, sur les deux années étudiées, on remarque une différence sur
le nombre de consultations aux urgences pour motif cardiovasculaire (423 soit 0,4
% en 2019 contre 211 soit 0,2 % en 2020). On ne note pas de différence sur le délai
entre l’apparition du symptôme et la consultation aux urgences, ni sur la mortalité
intra hospitalière. En conclusion, on observe une différence sur le nombre de consultations
aux urgences pour des pathologies cardiovasculaires avant et pendant la pandémie de
COVID-19.;