Description : L’arrêt de travail est une prescription de soin qui concourt à l’objectif thérapeutique.
Il faut distinguer les problématiques posées par les arrêts courts de celles posées
par les arrêts longs. Les arrêts courts sont fréquents mais ont une faible incidence
économique. Nous observons des différences dans le comportement des personnes selon
le statut et le niveau de protection obligatoire et/ou complémentaire. Si les médecins
ne peuvent rien à ce problème purement politique et social, cela pose cependant une
vraie question d’équité. Les arrêts longs sont le plus souvent justifiés par les pathologies
sous-jacentes. Il peut exister des prolongations « forcées » dans la fonction publique
du fait de la position ou de la lenteur des commissions, avec manque de lisibilité
et d’efficience selon les différents statuts. Pour les personnes proches de la retraite,
les arrêts longs sont aussi un transfert de charge entre le Pôle emploi et l’Assurance
maladie. Enfin, les arrêts longs sont souvent liés aux difficultés d’adaptation de
poste et/ou de reclassement possible. Une réalité existante : la « main forcée » par
les employeurs ou les services de ressources humaines.;