Description : Le rapport annuel relatif aux évènements indésirables graves associés aux soins (EIGS)
a mis en évidence, dès 2018, que les évènements indésirables associés aux produits
de santé constituaient la troisième cause d’EIGS déclarés. Parmi ces erreurs reçues
à la HAS de mars 2017 au 31 décembre 2019, 75 % concernent les médicaments dits «
à risque ». Définis par l’arrêté du 6 avril 2011[1], il s’agit le plus souvent de
« médicaments à marge thérapeutique étroite » qui présentent un risque accru de causer
des préjudices importants au patient. Que les erreurs soient plus fréquentes ou non
avec ces médicaments, elles ont nettement des conséquences plus catastrophiques pour
les patients.;