Description : Les thérapies complémentaires (encore appelées thérapies alternatives, ou non conventionnelles)
répondent à des attentes de patients non satisfaites par l’offre de soins conventionnelle,
ce dont il faut prendre acte. Force est de constater que la plupart de ces thérapies
sont peu encadrées, qu’il s’agisse des conditions de la formation des praticiens ou
de l’hétérogénéité et de la qualité des pratiques délivrées. Les risques qui en découlent
sont importants : perte de chance pour les patients, en particulier du fait de retards
diagnostiques ou d’un échappement à des soins médicaux indispensables. L’Académie
nationale de médecine publie régulièrement des travaux sur ce sujet. Régulièrement,
des acteurs universitaires ou associatifs s’efforcent de développer ce domaine dans
une démarche légitime sans pour autant pouvoir se constituer sous forme d’agence,
dans la mesure où l’usage réserve ce titre à un organisme public indépendant. Favoriser
l’essor de pratiques bénéfiques hors la médecine conventionnelle, impose de protéger
les citoyens de toutes dérives.;