Description : Objectifs L’objectif de ce travail était de recenser les méthodes utilisées par les
professionnels pour dater la grossesse après 14 semaines d’aménorrhée. Le but étant
d’étudier les variabilités interprofessionnelles, et en fonction du terme face à cette
situation. Matériel et méthodes Nous avons mis en place une étude quantitative descriptive
par questionnaires dans quatre départements d’Île-de-France : Les Yvelines (78), les
Hauts-de-Seine (92), l’Essonne (91) et le Val d’Oise (95). Le questionnaire a été
diffusé par mail à tous les échographistes préalablement recherchés. Celui-ci comprenait
une partie générale sur le profil des échographistes et une partie comprenant des
vignettes cliniques. Sur un total de 254 mails valides, nous avons obtenus 108 questionnaires,
ce qui correspond à un taux de réponses de 42,5%. Nous avons par la suite recueilli
et analysé les données du questionnaire. Résultats Notre étude a montré une prévalence
importante de l’utilisation de la mesure du périmètre céphalique pour dater la grossesse
après 14 semaines d’aménorrhée. Il existe cependant une réelle variabilité en fonction
des caractéristiques du professionnel. Cette variabilité s’accroit quand le terme
de la grossesse augmente. Conclusion La détermination précise de l’AG a fait preuve
de son importance en réduisant la morbidité maternelle, fœtale et néonatale mais aussi
en permettant un suivi adapté de la grossesse. Notre étude a mis en évidence une importante
variabilité interprofessionnelle dans le choix des méthodes. En fonction du terme,
la méthode de mesure du PC s’est démarquée à 22 SA et 32 SA. Plus le terme avançait,
plus les disparités devenaient importantes. L’homogénéisation des pratiques pour dater
la grossesse après 14 SA, permettrait une meilleure prise en charge de celle-ci.;