Description : Les personnes atteintes de maladies mentales telles que la schizophrénie, les troubles
psychotiques, les troubles bipolaires ou la dépression grave décèdent beaucoup plus
précocement et ont un accès plus difficile aux soins de santé que la population générale.
Le Centre fédéral d’Expertise des Soins de santé (KCE) a tenté de comprendre pourquoi.
Une étude qualitative menée auprès de patients et d’équipes soignantes de soins psychiatriques
résidentiels montre que les limitations rencontrées peuvent être dues à la fois à
des préjugés et à des considérations administratives distinguant la santé physique
de la santé mentale. Or, de nos jours, tous les guidelines internationaux s’accordent
à dire que cette distinction est obsolète et que l’hospitalisation psychiatrique doit
être vue comme un moment et un lieu où l’objectif principal est la santé globale du
patient, dans un esprit de rétablissement et d’autonomisation. Le KCE propose donc
quelques pistes en ce sens et souligne que les réformes en cours de la nomenclature
et du financement des hôpitaux sont des opportunités à saisir pour faire évoluer la
situation.;