Description : Avec la reprise des activités professionnelles en septembre 2020 et un risque d’accélération
de la circulation du virus SARS-CoV-2 dans la population, le HCSP précise sa doctrine
et les mesures barrières et d’organisation en milieu de travail ainsi que les adaptations
possibles du port de masque. Le HCSP rappelle que le port de masque associé à une
distance physique suffisante constitue la meilleure stratégie de réduction du risque
de transmission du SARS-CoV-2. Le port du masque représente la seule mesure efficace
à disposition si la distance physique d’au moins 1 mètre n’est pas garantie. La visière
seule n’est pas une barrière suffisante pour maîtriser le risque. Le HCSP souligne
que la distance entre les postes de travail, leur cloisonnement par des écrans et
le renouvellement d’air adapté au volume et au nombre de personnes dans un espace
de travail sont des éléments indispensables à prendre en compte pour une meilleure
maîtrise du risque. Il recommande le port systématique du masque par les salariés
lors de tout déplacement dans l’enceinte de l’entreprise et une hygiène des mains
à chaque changement de zones de travail. Il précise qu’un salarié symptomatique ne
doit pas se rendre sur son lieu de travail. S’il devient symptomatique sur son lieu
de travail, il doit s’isoler puis bénéficier d’un test diagnostic par RT-PCR. Les
contacts d’un salarié symptomatique doivent être recherchés, isolés et testés. Le
HCSP rapporte que la réduction au maximum des inter-actions sociales au sein de l’entreprise
et des ateliers diminue le risque de transmission. En contextualisant son avis au
secteur du travail et en l’étayant par de nombreuses références et orientations stratégiques,
il indique que certaines situations d’organisation, d’équipements, de ventilation
et de densité de personnes dans un espace commun (ex. « open spaces ») peuvent permettre
de tolérer de ne pas y porter le masque en permanence à son poste de travail.;