Description : Dans cette thèse, nous avons essayé de traiter de la toxicité des médicaments anticancéreux
qui est dominée par : - une toxicité hématologique ; - des troubles digestifs. La
cytotoxicité intrinsèque des médicaments anticancéreux, qui est responsable de leur
efficacité thérapeutique, peut, en contrepartie, entraîner des effets nocifs sur différents
organes et tissus. La plupart des médicaments anticancéreux sont toxiques sur les
cellules souches de la moelle osseuse. De plus, de nombreux agents anticancéreux présentent
une hépatotoxicité notable et parfois aussi une certaine néphrotoxicité. Il n’était,
bien sûr, pas possible de citer toutes les toxicités de chaque médicament. Nous avons
vu comment nous pouvions limiter la toxicité générale de la chimiothérapie anticancéreuse
qui a une action dans tout l’organisme. Un bilan préalable et un ajustement des doses
sont nécessaires dans le but d’obtenir une thérapeutique la plus efficace possible
et des effets toxiques les plus faibles possibles. Les recherches dans le domaine
de la thérapeutique anticancéreuse visent à réduire la toxicité des médicaments antinéoplasiques.
On tente de rendre l’action des agents antitumoraux spécifique, afin de diminuer leurs
effets indésirables : on cherche à obtenir une action locale, grâce à l’utilisation
des liposomes, des anticorps monoclonaux. Nous pouvons remarquer que les thérapeutiques
anticancéreuses récentes ne donnent généralement pas tous les résultats escomptés,
puisqu’il existe une différence considérable entre la conception et la mise en application.
Les traitements avec l’interféron - α (IFN - α) et l’interleukine - 2 (IL - 2) qui
sont sur le marché en Europe, semblent plutôt décevants puisque ces deux molécules
possèdent des effets indésirables fréquents et parfois sévères. Que devons-nous penser
des facteurs de croissance hématopoïétiques, G-CSF (granulocyte-colony stimulating
factor) et GM-CSF (granulocyte macrophage-colony stimulating factor), qui visent à
réduire les effets indésirables de la chimiothérapie anticancéreuse et qui apparaissent
sur le marché ? Après les derniers échecs relatifs des nouvelles thérapeutiques anticancéreuses,
nous avons le sentiment que les résultats avec les facteurs de croissance hématopoïétiques
seront au-dessous des espoirs attendus. Faut-il alors porter nos recherches vers d'autres
types de thérapeutiques comme l'homéopathie, par exemple ? Les Laboratoires d'homéopathie
BOIRON ont, en effet, entrepris des travaux en cancérologie, sur le promoteur qui
intervient dans la cancérogénèse. Leurs études ont montré que l'administration du
promoteur à doses infinitésimales permet de contrôler l'évolution du cancer. Si on
réussit à traiter le cancer par l’homéopathie, ce sera une grande révolution dans
le domaine de la cancérologie : la toxicité est absente puisque des doses infinitésimales
sont utilisées. Enfin, un autre progrès est attendu dans la prévention avec les facteurs
diététiques susceptibles de diminuer le risque de cancer, tels que les régimes alimentaires
hypocaloriques : - une baisse de la consommation de lipides et de protides ; - un
apport nutritionnel en vitamine A, en bêta-carotène, en vitamine C et en vitamine
E ; - une supplémentation en substances minérales telles que le sélénium, le zinc,
le molybdène, le fer, le calcium, le fluor, le potassium ; - une absorption de fibres
alimentaires (fruits, légumes, céréales, graines). La prévention du cancer, c'est
aussi et surtout la lutte contre le tabac et l'alcool.;