Description : Contexte : En Suisse, chaque année, 15 % des mères ayant accouché - soit 13'000 femmes
-, souffrent d’une dépression postpartum. Cette maladie est souvent sous-évaluée,
sous-diagnostiquée et sous-traitée. Les infirmières devraient travailler sur le concept
de l’auto-efficacité de Bandura afin d’intervenir de manière efficace. Une haute auto-efficacité
parentale serait autant un facteur de protection qu’une aide à la gestion de la dépression
postpartum. But : Le but de ce travail est d’identifier les prédicteurs de l’auto-efficacité
parentale en vue de déduire les interventions infirmières. Ceci permettrait de renforcer
l’auto-efficacité parentale afin de prévenir et réduire l’incidence de la dépression
postpartum. Méthode : Sept études quantitatives publiées entre 2008 et 2018 ont été
choisies dans les banques de données PubMed et CINAHL. Elles ont été sélectionnées
grâce aux critères d’inclusion et d’exclusion ainsi qu’à leur évaluation à travers
des grilles d’analyses. Résultats : Les prédicteurs se divisent en cinq catégories
: les caractéristiques socio-démographiques, le soutien social, la santé mentale des
mères, l’expérience des mères et l’allaitement. Discussion : Le revenu, le soutien
social, la santé mentale, la multiparité et l’allaitement sont des prédicteurs importants
pour une auto-efficacité parentale élevée. Conclusion : Les infirmières devraient
avoir plus de connaissances sur la dépression postpartum ainsi que sur les prédicteurs
de l’auto-efficacité. Des tests de dépistage, des formations, du soutien social, des
soins relationnels et des interventions propres à la culture devraient faire partie
des interventions infirmières;