Description : L’accès à la sédation profonde et continue jusqu’au décès (SPCJD), chez un patient
atteint de maladie grave et incurable dont le pronostic vital est engagé à court terme
et qui présente une souffrance réfractaire, est un droit reconnu par la loi Claeys-Leonetti
[1]. Dans la pratique, prendre en compte cette demande ne dispense en rien le clinicien,
d’une part, de l’analyse des causes de la souffrance qui sous-tend cette demande (puisque
son caractère réfractaire implique d’avoir mobilisé pour la traiter des ressources
adaptées) ; et d’autre part, de la prise en compte de l’intentionnalité sousjacente
à la demande de sédation. La Société Française et Francophone de Psycho-Oncologie
propose ici quelques pistes de réflexion pour soutenir l’analyse clinique de ces demandes
et aider les cliniciens, et parmi eux les professionnels de soins psychiques, à y
répondre au mieux dans le respect de l’autonomie des patients.;