" /> Pratique artistique et pathologie mentale: d’une relation fusionnelle à travers le temps jusqu’aux psychothérapies à médiation artistique - CISMeF





Titre : Pratique artistique et pathologie mentale: d’une relation fusionnelle à travers le temps jusqu’aux psychothérapies à médiation artistique;

URL : http://www.sudoc.fr/241297249

Description : Introduction : On note un engouement récent pour l’utilisation de la médiation artistique dans le champ du soin. Les médecins tiennent un rôle majeur car ils posent très souvent l’indication des ateliers de psychothérapies à médiation artistique. Méthode : Nous avons mené une étude chez les internes de psychiatrie, psychiatres et pédopsychiatres de la région des Hauts de France pour décrire leurs représentations concernant le lien entre l’art et la pathologie mentale et les psychothérapies à médiation artistique. Nous avons également interrogé leur demande de sensibilisation à celles-ci. Résultats : Ont été inclus 487 psychiatres, 164 pédopsychiatres, 150 internes de psychiatrie et les médecins libéraux/cliniques privées. Il y a eu 122 réponses. Il est possible que la proportion de médecins sensibles à la culture artistique soit surestimée et donc peu représentative de la population globale. On retrouve très peu de médecins formés 4,1% (n 5- IC 95%[0,6 – 7,6]). L’adhésion au mythe du lien art/maladie est relativement nuancée, le plus représenté étant le pouvoir préventif de l’art. A propos des représentations des psychothérapies à médiation artistique, l’immédiateté du bien-être et de l’anxiolyse en font partie malgré des réponses nuancées. L’invitation à la verbalisation (moyenne de 3,94 sur 5 0,99), le caractère « sans risque » (moyenne de 3,01 sur 5 1,17), et l’insertion dans le groupe (moyenne de 3,86 sur 5 0,88) sont les croyances les plus notées. 52,5% (n 64- IC 95%[43,6 – 61,4]) expriment de la curiosité à l’égard de cette pratique, 82% (n 100-IC 95%[75,2 – 88,8]) leur attribuent un intérêt dans la pratique et 87,7% (n 107-IC 95%[81,9 – 93,5]) sont en faveur d’une sensibilisation. Les médecins non prescripteurs d’ateliers sont significativement plus curieux que les médecins prescripteurs (70% vs 43,9% (p 0,012)). Conclusion : Les représentations médicales concernant le lien entre art et pathologie mentale, les principes fondamentaux et l’indication médicale sont globalement mitigées mais laissent tout de même entrevoir des croyances erronées. Les résultats quant à l’intérêt pour cette pratique sont globalement positifs et en faveur d’une demande de sensibilisation, à laquelle il paraît important de répondre. Une meilleure connaissance permettrait de nouvelles perspectives de travail psychothérapeutique. Par ailleurs, il serait souhaitable d’approfondir les résultats par une étude qualitative pour en avoir une idée plus précise.;

Année : 2019;

Détails


Type(s) de ressource(s) :

Indexation :

Spécialité(s) : ***psychiatrie
***thérapeutique
***psychologie
***sciences du comportement
***sciences de l'information
***organisation et administration

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22/04/2024


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