Description : Introduction : L’anorexie mentale est un trouble du comportement alimentaire (TCA)
définie par le DSM-5, débutant avec une période de restriction alimentaire à l’adolescence.
Il s’agit d’une pathologie dite grave de l’adolescence pouvant se chroniciser sur
le long terme. Actuellement, cela représente un enjeu de santé publique important.
Selon les sociétés savantes, l’approche multidisciplinaire et la thérapie familiale
démontrent l’efficacité dans la rémission des adolescents. Il est mentionné qu’inclure
les parents dans la prise en charge permet de consolider les liens, améliorer la compréhension
de la maladie et ainsi améliorer le processus de guérison. En ce qui concerne la prise
en charge diététique, elle est actuellement lacunaire, à la fois dans le traitement
du trouble du comportement alimentaire et dans les thérapies incluant les parents.
C’est pourquoi nous avons construit des réflexions autour de cette thématique. But
: Le but de ce travail consiste dans un premier temps à démontrer l’efficacité de
la thérapie familiale (FBT) et d’identifier les traitements existants dans une prise
en charge chez les adolescents souffrant d’anorexie mentale. Le but secondaire est
d’identifier la procédure de la prise en charge nutritionnelle dans le cadre de la
FBT. Méthode : Ces deux questions de recherches nous ont conduites à proposer deux
types de méthodologies. Concernant la première question, nous avons effectué une revue
systématique de la littérature. Nous avons utilisé ces bases de données suivantes
: Medline via Pubmed, CINAHL et PsycINFO. Quant à la deuxième question, voici les
thèmes qui ont été abordés : anorexie mentale chez l’adolescent, reprise pondérale
et prise en charge diététique. Pour cela, nous nous sommes rendues sur le terrain
des professionnels (diététicien-ne-s) munies d’un questionnaire en vue d’une interview
dirigé (questions précises préparées au préalable). Résultats : La revue de littérature
comporte cinq articles traitant des effets des thérapies familiales chez les adolescents
souffrants d’anorexie mentale. Les interventions incluant la famille démontrent une
efficacité plus importante à court terme. La partie qualitative met en évidence la
méconnaissance de la FBT dans les prises en charge nutritionnelle de l’anorexie mentale
en Suisse romande, ainsi qu’un manque d’uniformisation des pratiques. Conclusion :
Ce travail a permis d’avoir une vue d’ensemble des thérapies qui impliquent les parents
et leur efficacité pour l’anorexie mentale et mettre en évidence la prise en charge
nutritionnelle et pluridisciplinaire pour cette population d’adolescents;