Syndrome post-intervallaire après intoxication au monoxyde de carbone : évaluation
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Syndrome post-intervallaire après intoxication au monoxyde de carbone : évaluation
des connaissances et suivi par les médecins généralistes de la région PACADocument
Titre : Syndrome post-intervallaire après intoxication au monoxyde de carbone : évaluation
des connaissances et suivi par les médecins généralistes de la région PACA;
Description : En région PACA, l’intoxication au CO représente chaque année environ 250 victimes.
Le syndrome post-intervallaire, dont la prévalence varie de 1 à 40%, est une complication
de l’intoxication au CO caractérisée par une symptomatologie neuropsychiatrique, de
gravité variable, et d’apparition potentiellement retardée après un intervalle libre
de 3 semaines. Si la prise en charge initiale de l’intoxication au monoxyde de carbone
relève principalement de services hospitaliers, son suivi à 6 semaines fait partie
intégrante du rôle du médecin généraliste. L’objectif de ce travail est d’évaluer
les connaissances et le suivi du syndrome post-intervallaire, post-intoxication au
monoxyde de carbone par les médecins généralistes en région PACA. Une étude épidémiologique,
observationnelle, descriptive et transversale a été réalisée. Un questionnaire standardisé,
anonyme, a été envoyé par mail aux médecins généralistes avec un taux de réponse de
16,8%. 46,3% des médecins généralistes connaissent le syndrome post-intervallaire.
Le suivi à 6 semaines est réalisé dans 67% des cas avec recherche de troubles neuropsychiatriques
dans 59,8% des cas. 71% le diagnostiquent cliniquement et 29% le confirment par IRM.
Il apparait que bien que ce ne soit pas pour rechercher systématiquement le syndrome
post-intervallaire, le suivi à distance d’une intoxication au monoxyde de carbone,
avec évaluation neurologique, est globalement respecté par les médecins généralistes
de la région PACA. Cette étude met en évidence qu’il apparaît encore nécessaire de
renforcer la coordination entre les services hospitaliers et les médecins généralistes
pour une meilleure prise en charge à distance, avec une meilleure diffusion de l’information.;