Description : Contexte : Malgré une prévalence contraceptive élevée et une forte médicalisation
du recours à la contraception, il subsiste un nombre important d’échecs de la contraception
en France, s’expliquant notamment par l’écart entre efficacité théorique et pratique
alors que cette dernière est étroitement liée au consentement des partenaires vis-à-vis
d’une méthode contraceptive choisie. Objectifs : Analyser la délivrance de l’information
sur les différents moyens contraceptifs aux patientes en âge de procréer par le professionnel
de santé en soins primaires. Analyser le ressenti des patientes sur l’information
reçue lors de la consultation de contraception. Analyser l’information donnée lors
d’une consultation de renouvellement ou suivi contraceptif autour de la satisfaction
du moyen en cours. Méthode : Etude observationnelle descriptive transversale, quantitative,
menée sur 394 patientes âgées de 17 à 50 ans ayant répondu à un auto-questionnaire
anonyme, à réponses fermées et ouvertes courtes, diffusé dans plusieurs cabinets de
soins primaires et par le biais de deux réseaux sociaux sur Internet. Résultats :
En moyenne, les sujets ont été renseignés sur 3,75 moyens contraceptifs, majoritairement
à propos de la pilule et assez fréquemment pour le DIU, le préservatif masculin et
l’implant. Un peu plus de la moitié des sujets n’ont pas eu l’impression de choisir
leur contraception de manière « éclairée » et pour près d’un tiers de manière « libre
». Un peu plus de la moitié des sujets insatisfaits de leur contraception ont été
informés à propos d’autres méthodes. Conclusion : Il semblerait qu’un effort sur l’exhaustivité
de l’information contraceptive soit encore nécessaire et qu’un livret informatif pourrait
aider à la fois le professionnel de santé et la patiente dans cette quête;