Les directives anticipées chez la personne âgée institutionnalisée: enquête menée
au sein d’EHPAD de la communauté urbaine du grand Dijon, 2019 - CISMeF
Les directives anticipées chez la personne âgée institutionnalisée: enquête menée
au sein d’EHPAD de la communauté urbaine du grand Dijon, 2019Document
Titre : Les directives anticipées chez la personne âgée institutionnalisée: enquête menée
au sein d’EHPAD de la communauté urbaine du grand Dijon, 2019;
Description : Introduction : En EHPAD, la loi relative à l’adaptation de la société au vieillissement
souligne que chaque résident doit être encouragé à rédiger ses directives anticipées
et ce, de manière accompagnée. Qu’en est-il de l’application de cette loi ? Matériel
et méthodes : Une étude descriptive a été menée au sein d’EHPAD et a porté sur 21
professionnels. L’investigateur a réalisé des entretiens semi-dirigés puis anonymisés.
L’analyse a été faite manuellement par encodage. Résultats : Une discussion sur les
directives anticipées n’était pas spontanément engagée par le personnel de chaque
établissement. Lorsque cela était réalisé, il existait des difficultés. La plus importante,
à l’unanimité, était celle de se confronter à la mort et à la fin de vie. La méconnaissance
des résidents et des familles était également pointée par tous les interviewés, ainsi
que le manque de temps du personnel et la prévalence élevée des troubles cognitifs
chez les résidents. Trouver le moment opportun pour en parler n’était pas non plus
facile. Enfin, il était souligné l’absence de formation relative à la fin de vie.
Le taux de directives anticipées renseignées dans les 15 EHPAD étudiés était de 17%
avec de grandes disparités entre établissements. Conclusion : La sensibilisation aux
directives anticipées doit avoir lieu bien avant l’institutionnalisation. En EHPAD,
pour obtenir un taux de rédaction quantitatif et qualitatif, il faut travailler en
équipe, être motivé et formé. Il convient de solliciter le résident à distance de
l’admission et bien l’accompagner, avec plusieurs échanges successifs. Médecin traitant
et personne de confiance ou famille, devraient faire partie de la démarche.;