" /> Le médecin généraliste et le diabète gestationnel : dépistage et prise en charge initiale - CISMeF





Titre : Le médecin généraliste et le diabète gestationnel : dépistage et prise en charge initiale;

URL : https://dumas.ccsd.cnrs.fr/dumas-02088842/document

Description : Introduction : le diabète gestationnel constitue une problématique de santé publique compte tenu de l’augmentation de sa prévalence ainsi que des complications fœtales et maternelles auxquelles il expose. Le bénéfice d’une prise en charge thérapeutique précoce sur la survenue de ces complications a été démontré. Cependant, le dépistage du diabète gestationnel a fait l’objet de multiples controverses et recommandations successives jusqu’en 2010, où le Collège National des Gynécologues et Obstétriciens de France et la Société Francophone du Diabète ont publié de nouvelles recommandations. Dans un contexte de déclin de la démographie médicale des gynécologues en France, le médecin généraliste, médecin de premier recours, occupe une place de plus en plus importante au cours du suivi de grossesse. Le but de ce travail était de décrire la pratique des médecins généralistes des Bouches-du-Rhône en terme de dépistage et de prise en charge initiale du diabète gestationnel, en amont de la première consultation spécialisée. Méthode : étude descriptive transversale quantitative par auto-questionnaires électroniques. Échantillonnage par tirage au sort parmi les médecins généralistes des Bouches-du-Rhône. Résultats : 160 réponses exploitables ont été obtenues. 61,25 % des médecins généralistes pratiquaient le suivi de grossesse. Parmi eux, 96,93 % dépistaient le diabète gestationnel : 50,53 % au premier trimestre et 60,2 % de façon systématique. En revanche, 45,26 % des praticiens retenaient des valeurs seuils de glycémie à jeun supérieures ou égales à 0,95 g/L pour le diagnostic de diabète gestationnel. 61,2 % connaissaient les recommandations de 2010 mais 4,21 % les appliquaient stricto sensu. Concernant la prise en charge initiale, 80,61 % des généralistes mettaient en place des mesures hygiéno-diététiques et 61,05 % éduquaient les patientes à l’auto-surveillance glycémique. Le manque de temps, le manque de disponibilité des spécialistes et le manque de coordination entre tous les acteurs du traitement du diabète gestationnel étaient perçus comme des difficultés par les omnipraticiens. Conclusion : afin d’améliorer le dépistage, la simplification et une meilleure diffusion des recommandations semblent nécessaires. La pratique d’un dépistage systématique diminuerait sans doute le taux de diabètes gestationnels méconnus. Concernant l’optimisation de la prise en charge, les réseaux de santé et la télémédecine semblent offrir une approche intéressante, à la fois pour les patientes mais aussi pour les différents professionnels de santé impliqués dans le traitement du diabète gestationnel.;

Année : 2018;

Détails


Type(s) de ressource(s) :

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Spécialité(s) : *********santé publique
******diagnostic
******métabolisme
******médecine de famille
***épidémiologie
***endocrinologie
***médecine préventive
***technologies pour la santé
***gynécologie

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29/04/2024


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