Perception par les médecins généralistes du risque de non-respect involontaire du
secret professionnel par un aménagement inadéquat des locaux - CISMeF
Perception par les médecins généralistes du risque de non-respect involontaire du
secret professionnel par un aménagement inadéquat des locauxDocument
Titre : Perception par les médecins généralistes du risque de non-respect involontaire du
secret professionnel par un aménagement inadéquat des locaux;
Description : Introduction : Le secret professionnel est un élément prépondérant et ancestral de
notre pratique. Le Code pénal décrit le côté volontaire de la divulgation, seul le
Code de Santé Publique s’attarde sur les locaux au sein du Code de déontologie. Il
est important d’envisager d’autres modes de divulgation du secret. L’objectif principal
est d’évaluer le ressenti des médecins généralistes libéraux par rapport au risque
de divulgation involontaire du secret professionnel par un aménagement inadéquat des
locaux. MÉTHODE : Une étude qualitative par entretiens semi-dirigés a été réalisée
auprès dedouze médecins, sélectionnés de manière raisonnée pour obtenir une variété
maximale des profils, et ce jusqu’à l’obtention de la saturation des données. RÉSULTATS
: Les médecins décrivent être préoccupés par le risque de divulgation du secret professionnel
et responsables vis-à-vis de leurs patients, mais se trouvent en difficulté pour l’aménagement
de leurs locaux. La pratique isolée de la médecine est un facteur aggravant la situation.
Ils n’ont que trop peu de retours spontanés de leurs patients, qui leur semblent peu
concernés par le sujet. Des solutions sont mises en place, rarement parfaitement satisfaisantes,
malgré une volonté de faire du mieux possible et un recours à des professionnels du
bâtiment. Ils reconnaissent la nécessité d’accepter une imperfectibilité du matériel,
mais aussi nécessaire afin de conserver un équilibre entre sécurité et rapports humains.
CONCLUSION :Cette étude montre que les généralistes libéraux interrogés s’impliquent
pour que leurs locaux garantissent le respect du secret professionnel. Les référentiels
propres aux cabinets de médecine générale libérale manquent et seraient à développer.;