Description : Les cas de cancers sont de plus en plus nombreux dans l’hexagone. Avec un nombre grandissant
de cas, de nouvelles molécules voient le jour ainsi que de nouveaux protocoles qui
s’accompagnent d’effets indésirables souvent mal connus par le pharmacien d’officine.
La prise en charge des patients atteints de cancer est donc un enjeu important pour
les pharmaciens d’officine. D’ici 2020, les thérapies orales représenteront plus de
50% des protocoles de prise en charge des pathologies cancéreuses, ce qui engendrera
une augmentation du nombre de molécules qui seront disponibles dans le réseau des
pharmacies de ville. Avec les nouvelles missions proposées aux pharmaciens : la participation
au réseau de vaccination et leur suivi, la télémédecine, les futures prescriptions
pharmaceutiques, ainsi que la genèse de groupements spécialisés dans la pharmacie
clinique, le pharmacien aura une place stratégique dans le réseau extrahospitalier.
L’avenir de la profession repose sur la capacité du pharmacien à évoluer et à assimiler
ces nouvelles connaissances. En ce sens, le rôle du pharmacien dans la prise en charge
des effets indésirables des chimiothérapies est important : il est en première ligne
lors de la sortie du patient, il est donc indispensable qu’il puisse répondre aux
interrogations de celui-ci. A l’heure actuelle, les ordonnances comportant des chimiothérapies
sont les plus complexes à analyser pour les pharmaciens. Au-delà de la simple analyse
d’ordonnance, le pharmacien a pour rôle d’accompagner le patient durant sa maladie,
et de limiter l’impact du traitement sur sa qualité de vie. La prise en charge des
effets indésirables à l’officine se résume actuellement à une approche symptomatique.
La micronutrition permet, grâce à des connaissances récentes, de prévenir et de traiter
certains de ces effets indésirables, ou de réduire leur gravité. Elle permet une approche
personnalisée du patient grâce à une démarche globale. Les solutions micronutritionnelles
apportées permettent d’améliorer la qualité de vie des patients. La réduction de l’impact
des effets indésirables sur le patient présente un double intérêt : elle améliorera
la tolérance au traitement, et ainsi l’observance et l’efficacité du traitement.;