Description : Objectifs : évaluation de l’impact de la pollution atmosphérique sur les résultats
de la FIV au CHU de Bordeaux Méthodes : étude rétrospective concernant les premières
et deuxièmes tentatives de FIV du 1er janvier 2013 au 31 décembre 2017. Constitution
de deux groupes : «bons» et «moins bons» résultats pour les taux de grossesse clinique
par transfert, de congélation embryonnaire, de fécondation et d’accouchement par ponction
et de deux groupes : « pollution » et « pas pollution » pour l’indice de la qualité
de l’air, les PM10 et les PM2.5. Notre première analyse compare la moyenne des polluants
dans les groupes « bons » et « moins bons » résultats et dans notre deuxième analyse
nous calculons les taux de succès d’une FIV dans les groupes «pollution» et «pas pollution».
Résultats : 2489 tentatives ont été incluses. Nous avons trouvé une augmentation significative
de la concentration en PM10 pour les « moins bons » résultats pour le taux de congélation
embryonnaire (21,51 8,74 vs 19,24 6,59 ; p 0,03). Nous avons obtenu une diminution
significative du taux de congélation embryonnaire pour la « pollution » en indice
de la qualité de l’air (26% vs 37% ; p 0,01). Conclusion : cette étude a mis en évidence
un impact négatif de la pollution atmosphérique sur le taux de congélation embryonnaire,
qui est lié indirectement à la morphologie embryonnaire. Des études prospectives,
mesurant précisément la concentration des polluants intérieurs et extérieurs dans
le laboratoire d’AMP et éliminant les différents biais de confusion, seraient nécessaires
pour affirmer ce résultat.;