Description : La prévalence du nombre de personne touché par la dépression, dans notre société occidentale
est en constante augmentation. Il est à considérer premièrement les modalités d'action
des traitements actuels qui se limitent uniquement, à moduler la neurotransmission
monoaminergique, diminuée dans cette affection, bannissant d'autres grands systèmes
impliqués tels que l'inflammation, l'activation de l'axe corticotrope, l'hérédité
et le contexte environnemental qui confèrent en la survenue de cette pathologie. Il
est à noter une réelle limite quant à ces traitements qui présentent à la fois, de
nombreux effets indésirables sans compter l'importance des interactions médicamenteuses
possibles. Pour répondre à cette démarche de prise en charge plus holistique, l'étude
du microbiote intestinal tend à apporter des réponses pour la prévention et l'amélioration
des troubles dépressifs. Bien que la compréhension de sa mécanique complexe soit encore
fragile, de nouvelles pistes s'ouvrent quant à l'implication de certaines souches
bactériennes responsables de dysbioses dont les conséquences mettraient à défaut les
grands systèmes impliqués dans la survenue de la dépression. Enfin, l'étude de la
phytothérapie qui est la base de notre science pharmaceutique, est une alternative
de choix du fait qu'elle présente de réels effets thérapeutique sans survenue d'effets
indésirables. Elle accueille cette démarche de prise en charge « globale » par sa
modalité de synergie d'action des principes actifs de la plante. Elle présente de
nombreux effets, sur différents systèmes, dont ceux impliqués dans la pathologie dépressive
pour les plantes choisies.;