" /> Modulation de la douleur par la contrestimulation nociceptive hétérotopique et l'attention sélective chez des patients atteints de lombalgie chronique non spécifique - CISMeF





Titre : Modulation de la douleur par la contrestimulation nociceptive hétérotopique et l'attention sélective chez des patients atteints de lombalgie chronique non spécifique;

URL : https://papyrus.bib.umontreal.ca/xmlui/handle/1866/21196

Description : La douleur est une expérience subjective qui peut être modulée par des mécanismes neurophysiologiques régulateurs et des facteurs psychologiques. La douleur est un système d’alarme ayant un rôle de protection, mais elle peut parfois persister au-delà du temps requis pour la guérison tissulaire et devenir chronique. Parmi les syndromes douloureux chroniques, la lombalgie chronique non spécifique est une condition très prévalente et incapacitante. Afin de mieux comprendre la physiopathologie de la chronicisation, il s’avère crucial d'évaluer l'intégrité des mécanismes de modulation endogènes de la douleur. Ces derniers peuvent être évalués de manière expérimentale par un paradigme de contrestimulation nociceptive (inhibition d’une douleur par une autre douleur). En premier lieu, nous avons mis au point un protocole expérimental permettant d’évaluer la contribution de l’attention à l’analgésie induite par la contrestimulation nociceptive. Tout d’abord, les participants volontaires sains recevaient une série de stimulations électriques douloureuses appliquées sur le trajet du nerf sural à une intensité ajustée afin d’évoquer le réflexe nociceptif de flexion (RIII). La douleur était modulée dans un premier temps par une stimulation froide non douloureuse sur le bras (contrestimulation non nociceptive) et dans un deuxième temps par l’application d’un coussin de gel congelé provoquant une douleur sur l’avant-bras (contrestimulation nociceptive). La direction de l’attention était manipulée au cours de deux sessions. Tel qu’attendu, la douleur induite par les stimulations électriques a été inhibée par la contrestimulation nociceptive, par rapport au niveau de base (p 0,01). De plus, l’effet hypoalgésique de la contrestimulation nociceptive était plus important que celui de la contrestimulation non nociceptive (p 0,01). Également, cette inhibition était plus importante lorsque l’attention était dirigée vers la contrestimulation que vers la stimulation électrique (p 0,02). Concernant l’inhibition de la transmission spinale nociceptive, le RIII a été significativement inhibé par la contrestimulation par rapport au niveau de base (p 0,01) et l’effet s’est avéré plus important pour la contrestimulation nociceptive que pour la contrestimulation non nociceptive (p 0,03). [...];

Année : 2018;

Détails


Type(s) de ressource(s) :

Indexation :

Spécialité(s) : ******rhumatologie
****psychologie
****technologies pour la santé
****douleur

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20/04/2024


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