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Ressenti des médecins généralistes sur la prise en charge de l’acné vulgaire en cabinet:
étude qualitative auprès des médecins généralistes de l'Hérault - CISMeF
Ressenti des médecins généralistes sur la prise en charge de l’acné vulgaire en cabinet:
étude qualitative auprès des médecins généralistes de l'HéraultDocument
Titre : Ressenti des médecins généralistes sur la prise en charge de l’acné vulgaire en cabinet:
étude qualitative auprès des médecins généralistes de l'Hérault;
Description : Introduction : L’acné est une pathologie fréquente en médecine générale, entraînant
une souffrance psychologique parfois non perceptible. Dans un contexte de désertification
des dermatologues, cette étude évalue le ressenti des médecins généralistes dans la
prise en charge de l’acné, quelque soit le stade de sévérité. Méthode : Étude qualitative
par entretiens individuels semi-dirigés auprès de médecins généralistes de l’Hérault
en 2018. Résultats : Sur les 10 médecins interrogés, la moitié se sent à l’aise dans
la prise en charge globale de l’acné. Aborder le sujet en consultation est difficile
pour tous les médecins. Les échelles d’évaluation clinique et psychologique sont méconnues.
Les traitements de première intention ne suivent pas les recommandations dans la majorité
des cas. Les antibiotiques locaux sont parfois prescrits seuls. Les antibiotiques
oraux sont insuffisamment prescrits et leur durée n’est pas toujours respectée. La
moitié des médecins accepte de prescrire la contraception hormonale en traitement
antiacnéique. Le zinc est évoqué par 50 % des médecins. L'isotrétinoïne orale est
reconnue efficace mais est redoutée compte tenu de ses effets secondaires, pourtant
partiellement connus. Sa prescription initiale, restreinte aux dermatologues, est
rassurante et la moitié des médecins accepte de faire le renouvellement ponctuellement.
Une consultation de suivi n’est pas toujours proposée. Conclusion : Malgré une prise
en charge de l’acné codifiée dans les recommandations, cette étude a dévoilé sa complexité
en pratique. Une prise en charge précoce, plus rigoureuse, mieux centrée sur le patient
et en collaboration avec les spécialistes, permettrait d’améliorer les pratiques;
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