Etude qualitative par focus groupes sur la relation entre les médecins généralistes
et les masseurs kinésithérapeutes: échanges interdisciplinaires entre professionnels
de santé pour améliorer la communication et la prise en charge des patients en soins
primaires - CISMeF
Etude qualitative par focus groupes sur la relation entre les médecins généralistes
et les masseurs kinésithérapeutes: échanges interdisciplinaires entre professionnels
de santé pour améliorer la communication et la prise en charge des patients en soins
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Titre : Etude qualitative par focus groupes sur la relation entre les médecins généralistes
et les masseurs kinésithérapeutes: échanges interdisciplinaires entre professionnels
de santé pour améliorer la communication et la prise en charge des patients en soins
primaires;
Description : Contexte : L’observatoire National de la démographie des professionnels de santé constate
en 2009 que la relation entre le médecin généraliste et le kinésithérapeute est «
unilatérale et asymétrique ». L’échange se résume bien souvent à l’ordonnance de prescription.
Ce constat amène à s’interroger sur la communication et les relations interprofessionnelles
entre médecins généralistes et kinésithérapeutes. Objectifs : Premièrement, d’analyser
l’interaction entre médecins généralistes et kinésithérapeutes et son influence sur
la prise en charge des patients en soins primaires. Secondairement, de définir les
pistes d’améliorations des relations interprofessionnelles et de qualité de soins.
Méthodes : Etude qualitative par focus groupes. Deux réunions ont été réalisées, le
premier et les quinze février 2018 à la maison médicale de Narbonne à 20h. Le nombre
de médecin et de kinésithérapeute était de trois dans chaque focus pour permettre
un échange équilibré. Le débat était enregistré avec un magnétophone. L’animateur
avec son guide d’entretien animait le débat. Le verbatim a été analysé de manière
thématique. Résultats : Le constat était : le manque de temps, une relation unilatérale,
la méconnaissance du métier de l’autre, un langage différent, le manque de formation
sur la prescription, l’ordonnance détaillée est une contrainte, le bilan diagnostic
est administratif, le patient est source d’incompréhension. Les solutions étaient
: travailler ensemble, faire confiance et favoriser l’autonomie du kinésithérapeute,
simplifier l’ordonnance et le BDK, parler le même langage, développer les moyens de
communications, les dossiers médicaux partagés, les réunions pluridisciplinaires,
la formation médicale continue, les maisons de santés. Conclusion : Les relations
entre médecin généraliste et kinésithérapeute sont à développer dans l’intérêt du
patient. La multiplication des moyens de communication, des rencontres pluridisciplinaires,
et le développement de maisons de santé sont des pistes. Travailler ensemble et faire
confiance aux compétences de chacun;