" /> Syndrome de fragilité : étude analytique des connaissances des internes de médecine générale - CISMeF





Titre : Syndrome de fragilité : étude analytique des connaissances des internes de médecine générale;

URL : https://dumas.ccsd.cnrs.fr/dumas-01905835/document

Description : Le dépistage et la prise en charge de la fragilité fait partie des actions du médecin généraliste impliqué dans le parcours de soins des personnes âgées. Objectif : Le but de cette enquête était de décrire dans une cohorte d’étudiants du DES de Médecine Générale les connaissances relatives à la fragilité en particulier dans les domaines de son dépistage et de sa prise en charge. br Méthode : br Étude prospective descriptive mono-centrique. Questionnaire (réponses ouvertes et semi-ouvertes) adressé à l’ensemble des internes de DES de médecine générale de Rouen. Identification des connaissances générales sur le thème (ex : modalités de dépistage de la fragilité, critères diagnostiques), des connaissances individuelles du syndrome (en distinguant les critères majeurs telle la dénutrition et/ou mineurs comme la fatigue ressentie) et des modalités de sa prise en charge (ex : adressage secondaire vers une consultation de proximité gériatrique en appui). br Résultats : br 90 questionnaires exploitables émanant des internes de médecine générale toutes promotions confondues. Concernant les connaissances, 10 internes (soit 11%) déclaraient pouvoir citer au moins un outil de dépistage ou énoncer les critères majeurs constitutifs de fragilité, 34 internes connaissaient au moins 4 critères pertinents (majeurs ou mineurs) et 46 avaient des connaissances très partielles. Le phénotype de Fried était le plus connu. 75 internes (83% de l’échantillon) déclaraient connaître le concept de fragilité. Dans les faits, 88% des internes se situaient cependant à un niveau de connaissance plutôt bas. Concernant la prise en charge de la fragilité, 78% des internes (70 sur 90) interrogés déclaraient avoir des compétences permettant de dépister et traiter en 1ère intention en cas de fragilité. Parmi eux, 31 sauront en plus réévaluer leur prise en charge. Dans 59 cas (soit 65%) l’identification d’une fragilité aurait fait (en dehors de l’urgence) l’objet d’une potentielle consultation d’appui auprès d’un gériatre. Concernant les besoins de formation sur la fragilité : 79 sur 90 (87%) des internes y étaient favorables. br Conclusion : br Chez les internes de médecine générale, les compétences permettant de prendre en charge une fragilité semblent acquises séparément mais les connaissances et la synthèse des symptômes en un syndrome plus large demeurent insuffisantes. L’intégration de ce concept dans une prise en charge globale en milieu de soins communautaires justifie d’actions de formations complémentaires.;

Année : 2018;

Détails


Type(s) de ressource(s) :

Indexation :

Spécialité(s) : ************santé publique
****épidémiologie
****technologies pour la santé
***médecine de famille
***médecine interne

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22/04/2024


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