Perceptions et réflexions concernant l’utilisation de l’agenda du sommeil chez les
médecins généralistes qui connaissent cet outil: étude qualitative - CISMeF
Perceptions et réflexions concernant l’utilisation de l’agenda du sommeil chez les
médecins généralistes qui connaissent cet outil: étude qualitativeDocument
Titre : Perceptions et réflexions concernant l’utilisation de l’agenda du sommeil chez les
médecins généralistes qui connaissent cet outil: étude qualitative;
Description : Les troubles du sommeil représentent un problème de santé publique en France. L’agenda
du sommeil est un outil recommandé par la Haute Autorité de Santé lors de la prise
en charge des patients se plaignant d’insomnie et du sevrage en benzodiazépines. L’avis
des généralistes français concernant son utilisation n’est pas connu. Notre objectif
était d’analyser les perceptions et réflexions concernant l’utilisation de l’agenda
du sommeil chez les médecins généralistes connaissant cet outil. Nous avons réalisé
une étude qualitative par entretiens individuels semi-dirigés et une analyse thématique
du contenu. Douze médecins ont été interviewés d’octobre 2017 à février 2018. Ils
constituaient une population variée en termes de caractéristiques démographiques.
L’agenda du sommeil permet l’appropriation de son trouble par le patient mais également
d’éclairer le médecin concernant le sommeil de celui-ci, même mal rempli. Les praticiens
sélectionnent les situations pertinentes d’utilisation. Il s’agit d’un outil simple
d’utilisation, facilitant entre eux l’écoute et l’échange. C’est un soutien pour l’éducation
thérapeutique. Il est conforme aux attentes des généralistes et utile pour la prise
en charge des troubles du sommeil. De nombreux freins persistent à son utilisation
en cabinet de médecine générale. C’est un outil chronophage, contraignant pour les
patients, inadapté dans certaines situations et chez certains patients. Son efficacité
est limitée dans certains cas complexes. Les perspectives envisagées sont l’amélioration
de la formation des médecins généralistes, la revalorisation de la cotation d’une
consultation concernant les troubles du sommeil, l’incitation des patients à parler
de leurs troubles du sommeil, et une collaboration entre les médecins généralistes;