Ramadan et diabète : est-ce un problème ? Considérations pratiques et apport de la
mesure continue de la glycémie - In : Médecine des Maladies Métaboliques, 2015, 9
(6), pp.591-599 - CISMeF
Ramadan et diabète : est-ce un problème ? Considérations pratiques et apport de la
mesure continue de la glycémie - In : Médecine des Maladies Métaboliques, 2015, 9
(6), pp.591-599Document
Titre : Ramadan et diabète : est-ce un problème ? Considérations pratiques et apport de la
mesure continue de la glycémie - In : Médecine des Maladies Métaboliques, 2015, 9
(6), pp.591-599;
Description : Le mois religieux du Ramadan est caractérisé par l’abstention de toute consommation
d’aliments ou de liquides du lever au coucher du soleil. Cette pratique modifie de
manière considérable les habitudes alimentaires. Le repas de rupture du jeûne (Iftar),
souvent riche en glucides rapides, entraîne, chez les patients diabétiques, une brusque
montée de la glycémie, qui peut conduire à une hyperglycémie soutenue et chronique
sur l’ensemble de la période nocturne si le repas de rupture du jeûne est suivi soit
par un dîner consommé 2 à 3 heures après, soit par plusieurs collations, soit par
les deux à la fois. Si l’on inclut le repas pris avant l’aube (Sohour), la consommation
cumulée de glucides sur la période nocturne peut atteindre les 500 grammes. Dans ces
conditions, il n’est pas étonnant que l’équilibre glycémique des patients diabétiques,
en particulier de ceux qui sont insulino-traités, soit profondément perturbé pendant
le Ramadan;