Description : Dans cet article, nous présentons les résultats d’une recherche bibliographique sur
les interactions entre chirurgie bariatrique et pathologies psychiques.En phase préopératoire,
les psychopathologies graves ou l’abus de substances illicites sont souvent considérés
comme critères d’exclusion, bien qu’aucune étude ne l’ait scientifiquement établi.Sur
le plan psychologique, il n’existe ni un profil «type» du candidat à la chirurgie
bariatrique ni de facteurs prédicteurs du traitement. Par contre, certaines «attitudes»
ou «traits de personnalité» pourraient influencer l’issue de l’intervention.En phase
postopératoire, les psychopathologies préexistantes s’améliorent, mais cet effet est
transitoire. D’autre part, les comportements compulsifs, l’abus d’alcool ou de substances
illicites augmentent, ainsi que l’incidence du suicide.;