Description : Objectif : Il s’agit de discuter de la prise en charge d’une patiente présentant une
hépatotoxicité à la suite de l’utilisation de sulfadiazine. Cette hépatotoxicité est
compliquée par la nécessité de traiter la toxoplasmose et le virus de l’immunodéficience
humaine ainsi que par la présence du virus de l’hépatite C. Résumé du cas : Une femme
présente des signes et symptômes neurologiques accompagnés d’une perte de poids. Les
diagnostics concluent à une toxoplasmose cérébrale et à une co-infection au virus
de l'immunodéficience humaine et au virus de l’hépatite C. Elle commence un traitement
contre la toxoplasmose constitué de pyriméthamine, d’acide folinique et de sulfadiazine,
ainsi qu’une thérapie antirétrovirale contre le virus de l’immunodéficience humaine
à base de ténofovir, d’emtricitabine, d’atazanavir et de ritonavir. On choisit d’attendre
avant de mettre en route le traitement de l’hépatite C. À la suite de l’augmentation
des taux d’enzymes hépatiques, la sulfadiazine est remplacée par la clindamycine.
La thérapie antirétrovirale est aussi interrompue avant d’être réintroduite sans incidence
sur les taux d’enzymes hépatiques. Un traitement par triméthoprime-sulfaméthoxazole
est ensuite instauré pour prévenir une infection à Pneumocystis jiroveci. Les taux
d’enzymes hépatiques augmentent à nouveau, et on remplace alors l’association triméthoprime-sulfaméthoxazole
par la dapsone...;